Plus d'un millier de personnes travaillent l' huitre en Normandie
Mais l' ostreiculture est récente en région normande, à peine quelques décennies, puisqu'elle ne s'y est développée qu'à partir des années 60. L'huitre normande est une huitre de pleine mer, et non de parc, comme l'est par exemple celle du bassin d' arcachon. C'est pourquoi, plus que toute autre, elle a goût d'océan, affirment ses partisans.
Pour une production annuelle de quelques 25.000 tonnes en huitre creuse.
On recense principalement trois grands bassins d'huitre normande :
- Isigny : l'abondance du plancton local y fait une huitre bien charnue. Croquante, aussi, l' isigny se cuisine fort bien.
- Saint-Vaast : cette huitre se caractérise par un goût noisette affirmé.
- Cotentin Ouest : sur quelques 800 hectares c'est l'huitre du large. L'océan ici libre lui confère finesse et iode. D'où une couleur bien claire et un goût corsé.
Enfin pour parler de l'huitre plate, l'indigène, celle que l'on ramassait abondamment durant les siècles passés, elle n'a pas aujourd'hui complètement disparu. La Normandie en fournit encore de petites quantités, au demeurant fort recherchées par les amateurs.
La normandie ostreicole fournit donc désormais des huitres réputées pour leur haute valeur gastronomique, notamment les fameuses huitres fines de pleine mer.
